vendredi 25 novembre 2016

Les sentiments

Les personnes à dominantes kinesthésique :

Elles vivent le monde au travers de « leur sentiments ».  leurs émotions passent avant leur pensé.  Affectives, toujours à l’écoute des autres, elles vivent par et pour les autres.

Bon public, elle est attirée par tous loisirs, à la condition que ceux-ci dégagent des émotions. Elles se laissent facilement submerger par leurs émotions lors de la vision d’un film triste ou émouvant. Adorant les grandes histoires sentimentales littéraires, elles aiment les sports de contact ou de sensation ( judo, équitation ,…), les activités de toucher ( poterie, ..). 

Elles adorent les soirées en famille, entre amis ou une ambiance chaleureuse les remplit de joie. Elles parlent souvent avec un rythme lent et un « vocabulaire riche en mots à connotation émotionnelle ». Elles illustrent leur propos par des descriptifs concrets. Face au public, alors que l’émotion les trouble, elles ont tendance pour se rassurer à toucher quelque chose, la table, un stylo, une feuille.

Dans la vie professionnelle, ce sont des personnes qui par nature se passionne pour les autres, en les aidant (domaine médical, associations caritatives,..) ou en les rapprochant (métier de la communication). Elles sentent les problèmes, savent écarter les obstacles ou démêler les conflits.

Ressentant la vie, les kinesthésiques ont des capacités pour sentir les marchés (valeur mobilière, art,..) cet instinct, source de réussite, peut leur jouer des tours, car leur analyses repose sur des ressentis irrationnels plus que sur des faits objectifs. Ce sont rarement des experts (la technique ne dégage pas suffisamment d émotions !) mais très souvent des managers. Dans cette dernière activité, ils font preuve de grande capacité dans l’écoute et la compréhension des équipes. Per contre, ils se laissent souvent « déborder par leur émotions », ce qui nuit à leur capacité de jugement.

Habillement - Le kinesthésique est sensible aux textures et privilégie le confort avant tout! Son apparence est relaxe et décontractée.

Regard -. Le kinesthésique regarde vers le bas, comme concentrée dans son monde intérieur, son champ visuel est ainsi limité. C'est celui qui croise un ami sans le voir!

Gestuelle - Le “body langage”  L'attitude relaxe du kinesthésique est facile à repérer. Il s'assoit vers l'arrière dans une pose confortable. Ses mouvements sont arrondis, ses paumes souvent vers le haut. Il aime toucher son interlocuteur et par conséquent se tient souvent près de l'autre quand il est debout.

Mémorisation - Le kinesthésique a une mémoire sensuelle qui associe des souvenirs à une odeur, une sensation, une ambiance. Il retient mieux ce qu'il a expérimenté.

Tempérament - Le kinesthésique est branché sur le "feeling". Il est imprévisible et imaginatif.

Prise de décision - Le kinesthésique a énormément de difficulté à prendre une décision et peut changer d'idée maintes fois ou regretter son choix après coup.

Les personnes possédant un système de représentation kinesthésique perçoivent les choses à travers leur corps et leurs actions.

Ils sont extrêmement intuitifs et pour eux, l’atmosphère et la possibilité de participer sont importantes. Ils ont besoin de mouvements et d’actions afin de penser clairement. L’ordre des choses n’est pas essentiel pour eux. Les personnes kinesthésiques sont détendues lorsqu’elles parlent, bougent et font des signes. Elles parlent assez lentement et savent tirer parti des pauses. En tant qu’auditeurs, ces personnes sont impatientes car elles ont besoin d’action. Les personnes kinesthésiques apprécient les activités et les mouvements ; elles prêtent attention à ce qui se passe autour d’elles. D’autre part, les personnes kinesthésiques ont besoin de temps car elles doivent examiner les choses sous tous leurs aspects. Les personnes kinesthésiques aiment le contact et être proche des autres. Elles remarquent l’atmosphère et le mobilier inconfortable, ainsi que s’il fait chaud ou froid. Lorsqu’elles parlent, les personnes kinesthésiques ne maintiennent pas un contact visuel très intense avec leurs interlocuteurs. Lorsqu’elles décrivent ce qu’elles ont fait, les personnes kinesthésiques parlent de leurs actions.

Leur meilleure façon d’apprendre est d’agir et de se souvenir des impressions et des actions. Lorsqu’elles essaient de se souvenir de choses, elles ont souvent tendance à marcher et à faire des gestes

Le trouble bipolaire

Le trouble bipolaire (ou trouble maniaco-dépressif1; anciennement classifié sous les termes de psychose maniaco-dépressive1 (PMD) ou maladie maniaco-dépressive (MMD)) est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur définie par la fluctuation anormale de l’humeur, oscillant de périodes d’excitation marquée (manie) à des périodes de mélancolie (dépression). Les individus faisant l'expérience d'épisodes de manie font également l'expérience de symptômes, d'un état mixte ou d'épisodes dépressifs durant lesquels l'excitation et la dépression sont ressenties en même temps2. Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité ; mais, chez certains individus, la dépression et l'excitation peuvent rapidement alterner.

L’humeur est une réaction affective fondamentale se manifestant sur trois plans. Tout d’abord, elle donne une coloration agréable ou désagréable aux événements que nous vivons ; ensuite elle influence notre façon de ressentir, penser et agir ; enfin, l’humeur influence le niveau d’énergie de notre organisme. L’humeur de chacun dépend de multiples facteurs, autant « internes » qu’« externes » : les événements vécus et les ambiances psychiques et interrelationnelles liées à l’histoire personnelle. L’humeur dite « normale » fluctue donc vers le haut ou vers le bas, mais ces variations restent limitées en durée et en intensité ; elles constituent généralement une réponse à des événements particuliers et n’empêchent pas l'individu de fonctionner.

Lorsque les fluctuations d’humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l’humeur normale et qu’elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, on parle de troubles de l’humeur. Le trouble bipolaire est un trouble mental qui touche la régulation et l’équilibre de l’humeur. Les individus qui en souffrent sont sujets à des fluctuations d’humeur excessives, voire extrêmes, sans qu’il y ait forcément un événement extérieur déclenchant. Elles réagissent souvent de façon disproportionnée à cet événement, s'il y en a.

Les individus bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : il est question d’hypomanie (hypo- signifie « moins que » ou « sous ») si l’élévation de l’humeur est relativement modérée et d’un « état maniaque » si elle est très importante6. Mais les individus présentant un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes durant lesquelles leur humeur est particulièrement basse - il est alors question d’« état dépressif » modéré ou sévère. Tous les individus bipolaires ne présentent pas de période dépressive, mais c’est surtout la présence dans leur histoire d’une période où l’humeur est « anormalement haute » qui doit faire évoquer le diagnostic. Néanmoins, les périodes d’humeur haute et d’humeur basse alternent le plus souvent, entrecoupées de périodes d’humeur normale. Le terme "bipolaire" renvoie à la manie et à la dépression, qui sont les deux extrêmes (pôles) entre lesquels l’humeur oscille. L’oscillation spectaculaire de l’humeur est parfois appelée épisode ou accès thymique. La fréquence, l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’un individu à un autre. En l’absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent augmenter.

La dysthymie

La dysthymie est un type de dépression moyenne. La dysthymie étant un trouble dépressif, les patients peuvent en faire l'expérience durant plusieurs années avant d'être diagnostiquée (si aucun symptôme apparent ne survient).

En guise de résultat, les patients peuvent croire que la dépression fait partie de leur caractère, et ne parlent ainsi pas de leurs symptômes à leur docteur, famille ou amis.

La dysthymie ou trouble dysthymique est une forme de dépression atténuée et chronique produisant une souffrance significative. Ce terme a été introduit en 1980 dans le DSM-III.

Auparavant, ces troubles ont été tantôt considérés comme des troubles de l'humeur, tantôt comme des troubles de la personnalité : on a parlé par exemple de « névrose dépressive ».

On peut en rapprocher également certains troubles névrotiques comme la neurasthénie ou la psychasthénie.

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